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Contemporaine

18 mars 2008

Ma Clo...

08/06

S'appeler. Une rencontre.

Se comprendre. tout en admettant qu'au fond, on est graves.

Se dire en fin qu'on n'est pas seules. Putain de solitude.

Mais ne plus trouver de sens, de motivation.

En avoir marre d'être "laaaasses", d'avoir un goût de moins, un goût de "faaade", quand ils ne sont pas là.

Se prendre la vérité en pleine face.

Se dire que ça y est, on est amoureuses, pour de bon.

Ah c'était donc ça. Réaliser.

S'étonner d'être toujours synchro.

Synchronisation au niveau des ressentis.

Se dire que merde, c'est beau l'amour, mais qu'on aimerait retrouver les milo et kloklo d'avant.

Enjouées, Insouciantes, et Sans attache.

Essayer de sourire même sans eux.

Se dire qu'on est vraiment accros.

Vouloir tout de même reprendre le dessus, et vivre sans l'autre.

Se dire MERCI. Des promesses : Aller de l'avant. Etre comme avant. Dire au revoir à l'excès.

Même si on fait semblant.

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16 mars 2008

Lui

le 31.12.07

Pourquoi? Pourquoi à moi tu ne réponds jamais?

Je te hais! Et t'aime tant à la fois...

Tu m'enerves! Tu ne peux pas savoir ce que tu m'enerves!

J'ai envie de te secouer, de te bousculer... Mais pour qui passerais-je encore?

Alors je me tais et ravale ma colère.

Après tout, je n'ai plus rien à dire. Je n'en ai même plus le droit. Et c'est ça qui me bouffe.

Je te hais encore plus d'être bien, d'être heureux comme tu es.

Et pourtant qu'est-ce que je serais mal si je te savais triste.

Je suis sûrement une sorte de mademoiselle K qui demande : " Est-ce que tu souffres autant que moi? Si c'est non, j'te l'pardonnerais pas". Voilà. C'est ça.

Tant de haîne en moi, que j'ai envie parfois, de te cracher à la gueule! Et en même temps, tant l'envie de te pardonner, et de me faire pardonner. De quoi? Je ne sais même pas.

Mais tant l'envie de faire la paix avec toi, pour pouvoir la faire avec moi-même...

14 mars 2008

Elle

le 30.12.07

Cette nouvelle "elle".

Pas si nouvelle d'ailleurs ...

C'est plus fort que moi : Je ne peux pas m'empêcher de la détester, de la voir comme celle qui attendait depuis si longtemps notre séparation __ pour prendre ma place.

Ca y est. Elle l'a eue. Elle a gagné. Elle est contente. Elle rit ! Je l'entends encore ... Ce rire de fille au téléphone, cela ne peut être qu'elle.

Je n'ai alors sûrement plus qu'à me retirer et à crever en silence.

Et pourtant ... je suis sûre qu'au fond, elle et moi, on se ressemble. Qu'elle aussi crevait en silence quand moi, j'étais "contente".

A croire que l'une des deux devait souffrir et l'autre occuper cette place. Place tant convoitée.

J'ai tenté ma chance. Et j'ai échoué.

A ton tour_

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